Chlorophylle et Phéromone
Sa langue et ses dents
Jouent avec mon corps nu.
Peu à peu la délicatesse se perd
Et percent des envies débordantes.
À pleine langue ses seins.
À pleines mains ses fesses.
À pleine bouche sa nuque.
Et ses hanches avec les dents.
Toutes mes caresses sont appuyées,
Nos envies sont affichées,
Nos positions enchevêtrées.
Si je m'allonge sur son dos
Elle attend tout mon poids.
Quand je m'enfonce en elle
Elle accueille toute ma force.
En donnant moins
Nous ne serions pas satisfaits.
Je la prends comme je l'aime,
Sans retenue.
Lu sur le blog d'Amant Double.
Je trouve que ces mots décrivent bien ce moment où on perd pieds, où on sait que les caresses aboutiront à l'orgasme. C'est toujours ce qui se produit avec Phéromone dès que l'on partage un peu
d'intimité: nous voilà allongés sagement côte à côte, discutant depuis un moment de tout et de rien, refaisant le monde. Et sans qu'on y pense nos mains deviennent explorantes, curieuses et
s'aventurent de plus en plus loin sur nos corps qui se dénudent. Avant même qu'on s'en rende compte, les soupirs et les chuchotements ont remplacé les mots puis ce sont nos langues qui se
parlent, nos yeux, nos sexes enfin.
Une semaine que je suis séparée de Phéromone. Encore au moins autant avant de retrouver le plaisir de sa présence. Je suis en manque physique de cet homme, j'ai faim de sa jouissance.
Que le temps peut être long parfois...