Vendredi 27 mars
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15:44
Samedi, tu m'as accompagnée pour la première fois dans un sex-shop à Paris. C'est depuis longtemps pour moi le lieu de tous les fantasmes. Souvent les scènes que j'imagine en me masturbant
se déroulent dans un tel endroit.
Tu m'as plusieurs fois soumise à tes envies à travers ces objets que tu introduis en moi. Je frémis encore au souvenir des boules de geïsha que tu as voulu que je porte lors du déjeûner
dominical, de toutes ces photos que j'ai reçu de toi par mail racontant des scénarios obscènes dans lesquels je nous vois bien.
A mon tour maintenant d'exciter ton imagination par cette photo:
Quel plaisir j'aurais à te sentir guider mon clitoris dans cette petite pince au bout de laquelle tinte une douce clochette. Imagine-la s'animer au moindre de mes mouvements,son tintement
cristallin qui t'avertirait immédiatement de chacun de mes gestes, moi qui devrais pourtant être soumise et attendre attachée ta prochaine initiative sexuelle....
Pense à ce jeu enfantin, Colin-maillard dont je te proposerais une version pour adulte, où les yeux bandés, guidé par les tintements, tu devrais m'attraper avant de me pénétrer....
Par chlorophylle
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Jeudi 12 mars
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11:42
C'est de cette nature que sont nombreuses des pulsions sexuelles que tu m'inspires.
Il suffit de ta présence dans la pièce, de ton regard appuyé sur moi pour que je me sente mise à nue. D'ailleurs, ça y est, je suis nue et je sais que dans quelques instants je vais sentir ton
corps peser sur le mien.
Mais avant, non pas pour calmer mes ardeurs mais au contraire pour titiller un peu plus mon clito déjà bien gonflé et palpitant, tu me caresses de tes doigts recouverts de salive. Ce seul geste
est la promesse de l'orgasme à venir. J'ai déjà atteint un stade de non retour.
Je n'en peux plus d'attendre, je me dégage de cette position de soumission et plonge sur ton sexe. Je le caresse avec une fausse timidité avant de le prendre à pleine main.
Tu m'as appris ton plaisir à ce que je serre fort ton sexe, à ce que je le tape contre ta cuisse, ton ventre. Le faire me procure des ondes délicieuses. Mon vagin se contracte d'envie quand je
sens le poids de ta verge dans ma main. Je mesure combien tu vas me remplir dans quelques instants.
Mais mon plus grand plaisir dans ces préliminairs reste la fellation. Ton sexe contre mes lèvres, ton gland gonflé dans ma bouche, ces petites larmes de sperme que je récupère à coup de langue,
tes secousses de plaisir ne font qu'accroître un peu plus mon excitation.
Par chlorophylle
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Samedi 1 novembre
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21:09
Un poème de la plume de Phéromone...
Sous tes jupes de velours
Et de soie mélangées,
Qui caressent le pourtour
de tes fesses satinées,
J'hume et je te vole
Le parfum de ton intimité,
Pendant que tu deviens folle
De te sentir dévoilée.
Tu t'ouvres, tu te penches,
Pour me voir déguster.
Tu exhibes ta pervenche
A ma vue fourvoyée.
De plaisir te t'épenches;
Tu m'innondes rien qu'à l'idée,
De prendre ta revanche
Sur mon corps à volonté.
Une dernière goutte sur ma bouche,
Mais dèjà je suis retourné.
Sous ton désir je me couche
Et pour m'offir, je suis cambré.
10 jours sans te voir. Et mon clitoris indomptable qui se réveille à la moindre évocation de ta personne. Je n'en peux plus!! Vite que je rentre pour que tu me prennes!
Par chlorophylle
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Jeudi 30 octobre
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21:24
.... à la gourmandise de ton regard.
Je sais combien tu aimes ces images de mon corps volées dans un mouvement anodin mais j'aimerais m'offrir à tes yeux plus souvent et sans complexe. Que ma féminité te nargue, offerte à portée de
mains mais pour encore un moment inaccessible.
Je te sentirais rôder dans mon sillage et mine de rien je me dévoilerais toute entière sans pour autant t'inviter à profiter de ma langueur et de mes poses lascives.
Tableau de Constantin Hansen.
Par chlorophylle
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Mercredi 29 octobre
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17:22
Sa langue et ses dents
Jouent avec mon corps nu.
Peu à peu la délicatesse se perd
Et percent des envies débordantes.
À pleine langue ses seins.
À pleines mains ses fesses.
À pleine bouche sa nuque.
Et ses hanches avec les dents.
Toutes mes caresses sont appuyées,
Nos envies sont affichées,
Nos positions enchevêtrées.
Si je m'allonge sur son dos
Elle attend tout mon poids.
Quand je m'enfonce en elle
Elle accueille toute ma force.
En donnant moins
Nous ne serions pas satisfaits.
Je la prends comme je l'aime,
Sans retenue.
Lu sur le blog d'Amant Double.
Je trouve que ces mots décrivent bien ce moment où on perd pieds, où on sait que les caresses aboutiront à l'orgasme. C'est toujours ce qui se produit avec Phéromone dès que l'on partage un peu
d'intimité: nous voilà allongés sagement côte à côte, discutant depuis un moment de tout et de rien, refaisant le monde. Et sans qu'on y pense nos mains deviennent explorantes, curieuses et
s'aventurent de plus en plus loin sur nos corps qui se dénudent. Avant même qu'on s'en rende compte, les soupirs et les chuchotements ont remplacé les mots puis ce sont nos langues qui se
parlent, nos yeux, nos sexes enfin.
Une semaine que je suis séparée de Phéromone. Encore au moins autant avant de retrouver le plaisir de sa présence. Je suis en manque physique de cet homme, j'ai faim de sa jouissance.
Que le temps peut être long parfois...
Par chlorophylle
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